Reviews: SAT348
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SIETA nous arrive de RUSSIE, composé de 4 musiciens, au regard des photos de la promo et de 5 au regard de la bio. Le groupe nous propose un album avec une belle pochette à l’ambiance forestière, bien verte où une tour protectrice en rondins prône entouré de champignons vénéneux, ce qui peut donner plusieurs significations.
Les paroles sont écrites, soit en vieux russe, langue utilisée du VIème au XVème siècle soit en ancien slave d’église, langue utilisée du XIIème au XVIIème siècle (qui donnera la langue bulgare). Pour une meilleure compréhension et suivi, les titres sont tout de même traduits en anglais.
« Introduction » est au flutiau et mandoline (instruments sans doute locaux) pour une musique folk mélodique et fraîche à laquelle s’ajoute du clavier.
« Novgorod » (nom de la plus vieille cité de Russie) présente une intro flutiau/mandoline. Puis la guitare s’électrise pour ensuite s’exprimer plus fortement sur une augmentation notable du rythme avec batterie. On se retrouve musicalement dans la même trame, même nombre de mesures, même progression que « J’entends le loup, le renard et la belette (La Jument de Michao) » dont je vous recommande la version de Gerard Jaffrès. On entre dans un excellent Pagan/Folk, par la grande porte avec un aspect à la HEIDEVOLK lorsque les chœurs guerriers profonds se lâchent en chantant « Novgorod ». La musique présente de bons passages rythmés très entraînants, les voix varient entre claires légèrement éraillées et plus criardes avec en arrière cette mélodie au flutiau que l’on prend plaisir à écouter évoluer en solo. On notera des blasts sur lesquels une voix plus black se place, les chœurs guerriers nous ramenant à la raison avec un rythme ralentissant progressivement. Puis un cri, un solo de guitare sur batterie excitée avant un final plus calme dans les sonorités de l’intro. Un bon titre, mon préféré, pour une belle mise en route.
Musicalement, on prend un tout autre chemin avec « Knyaz », ambiance et chant black avec un petit break guitare acoustique, pour reprendre ses esprits, et cela redémarre dans une ambiance assez angoissante sur une musique moins rapide, mais la batterie rythmant l’ensemble sans défaillir, la voix black se réinstalle bien énervée.
« Our Spirit » musicalement puissant, est basé sur une mélodie folk, c’est très rythmé avec une grosse basse et une nouvelle voix claire limite plaintive. Les rythmes changent en permanence, du plus posé à l’excité avec voix black, mais la dominante reste cette musique folk bien rythmée, un titre bien mené, où les mélanges sont nombreux, le tout agrémenté de solo de flutiau et de guitare et d’envolées vocales.
Intro tumultueuse black pour « Darkness » agressif, avec riff heavy où le chant évolue soutenu pas basse/batterie imposantes. Suit presque une déclamation sur musique vrombissante un solo technique apparaît, introduisant un passage guitare acoustique/flutiau. Mais cela repart rapidement, l’excitation est à son comble, le groupe se déchaîne.
« Dream » intro folk, mais dans un aspect ténébreux qui débouche sur un passage limite doom avec chant clair alternant avec voix black. Au 2/3 du titre, passage Heavy/Folk/Black mélodique qui prend de l’ampleur, avec solo simple mais mélodique jusqu’au final.
Sur « Battle » on ressent l’appel à combattre et cela se confirme avec la musique montant en intensité. Riff, batterie pachydermique, solo plaintif, la voix black est de circonstance sur rythme pesant. La voix claire sur cette même musique apporte un peu de sérénité, mais les hostilités reprennent, l’intensité augmente, on est au cœur de la bataille et la cavalcade nous fait comprendre que tout est en train de se préciser. La voix claire redonne un peu d’espoir comme le solo plus enlevé, plus dynamique… La bataille est longue, mais en mémoire et honneur des ancêtres et de la liberté des enfants, la motivation est de mise. Un titre bien explicite magistralement rendu.
« Absolution » permet de retrouver un folk apaisant avec mandoline et chant, un épilogue à cet album plein de dureté, avec cornemuse ou accordéon dans le final !!!
Un album en langues anciennes, preuve déjà d’un travail important, avec de multiples arrangements sur les voix et chœurs, autour d’une musique variée dans un registre Folk, Black, Pagan et Metal. Tout étant bien en place et chaque approche est superbement interprétée. Aucune monotonie, c’est bien souvent très rythmé et on sent fortement la conviction des jeunes musiciens. Une belle prouesse pour un premier album qui se doit d’être écouté et considéré. SIETA est un groupe à encourager et se doit d’être suivi…
An album in ancient languages, evidence of important work already, with multiple arrangements on voices and choirs, around a varied music in a register Folk, Black, Pagan and Metal. Everything is in place and each approach is superbly interpreted. No monotony, it is often very rhythmic and we strongly feel the conviction of young musicians. A great feat for a first album that must be listened to and considered. SIETA is a group to be encouraged and should be followed …
https://odymetal.blogspot.com/2021/08/sieta-novgorod.html
Álbum de estreia dos russos Sieta – cujo nome me empurrou muitas vezes para Siesta, vá-se lá saber porquê – e que apresenta uma banda, creio eu, ainda a dominar a sua identidade musical. Nesse aspecto, e podendo pensar que ainda muito mais e melhor (em princípio) estará para vir, ficamos sempre surpreendidos pela forma como estes temas entram imediatamente. Talvez por não fugirem muito aos lugares comuns do estilo. A contrapor isso trazem-nos um autêntico festival de melodias, riffs e canções que são mesmo aquilo que um fã de folk metal procura. Ainda que folk embebido ligeiramente em black metal. Não se nega a quantidade de lugares comuns mas, tendo em contaalgo que já disse algumas vezes e que volto a repetir, se a música é boa, porquê resistir?
https://worldofmetalmag.com/wom-reviews-morgarten-sieta-withering-worlds-hels-throne/
Russian people, both inside and beyond the borders of their homeland, are paying a price for their fascist dictator’s unprovoked assault on Ukraine, even when they had nothing to do with that brutal invasion and even oppose it. In the case of artists whose work is known outside Russia, they’ve undoubtedly experienced a decline in support even after condemning the horrors that have been wrought in the name of their nation.
We’ve said it before, but it may be worth repeating: Here at NCS we won’t be part of that kind of blanket retribution, even though our hearts are with Ukraine. We’ll continue doing what we always have, supporting music we believe is worthy of your attention, including music made by Russian bands such as the one whose new video is the subject of this premiere.
For those who may care, this band Sieta (Сѣта) have publicly condemned the invasion of Ukraine, and one of the two labels that is reissuing the album which includes the song (Satanath Records) has left Russia because of the invasion.
We can’t always expect such action, because expressing disagreement with Putin in Russia is dangerous, and leaving to establish a new life elsewhere is very difficult for most Russians. And so neither kind of action should be a litmus test for Russian music or Russian labels. But of course it helps fortify the resolve not to punish Russian artists for the actions of one homicidal maniac who would be a modern tsar or the ruler of a resurrected USSR, and those who have bent their knee to him.
The video we’re presenting today is for a song named “Dream“, which was included on Sieta‘s June 2021 debut album Novgorod (“Новъгородъ”). Last week the album was reissued by the afore-mention Satanath Records and by the Japanese label Red Rivet Records. As the album title suggests, Novgorod is a concept record inspired by history, and in particular by the efforts of Vladimir I — the “Prince of Novgorod”, the “Grand Prince of Kiev” — to convert all of Russia from paganism to Christianity after his own conversion in the 10th century. And so, as the band and label explain:
“At the end of the 10th century, Novgorod was one of the most important cities, the main political, craft and trade center, a stronghold of the Slavic pagan religion. After the tragic defeat of Novgorod, pagan culture was destroyed, and Christianity spread further. Therefore, the concept of the album is the contrast between paganism and Christianity, which is shown with alternating folk metal and black metal, also ancient Russian and Old Church Slavonic languages”.
At first, “Dream” is a very melancholy song, with its mood established by the mandolin ring and the hurdy-gurdy whirl that open it, a mood deepened by grim, heavy chords and ravaging snarls which seamlessly convert to earnest singing.
Lovers of doom metal will likely become enthralled by the sorrowing music, and it would be difficult for anyone not to fall under the spell of of the old instruments, which eventually include a flute. But all those sublime and somber sounds turn out to be only one aspect of “Dream“. It also changes in a way that will get pulses pounding, hearts racing, and heads moving. The music becomes defiant and fights, whirls and soars, as a dream comes alive.
As you might expect, the narrative in the video connects to the themes of the song and the album, and also gives you a chance to see the band performing the song.
Sieta is the Slavic folk metal project by Aleksandr Mokin, the leader of the death metal band Skyglow, that consists of musicians from Skyglow and Critical Extravasation, plus guest performers on the domra, mandolin, and hurdy-gurdy. Novgorod was recorded in 2019-2020 and mixed by Holy Tube Studio, and it features artwork by Vsevolod Ivanov and logo design by Smerdulak.
The album reissue is now out, and so we’ve included a full album stream below, along with useful links.
https://www.nocleansinging.com/2022/05/03/an-ncs-video-premiere-sieta-dream/
Russian band Sieta released the album "Novgorod" back in 2021, and metal is the style explored on this production. This is a bit of a hodgepodge production, with the different songs exploring a few different varieties of metal. The main recurring element is folk music, with ancient folk music details appearing in some form or other in many of the songs as well as being explored in a more purebred manner. We also get a few slices of folk metal in here, and also excursions into power metal as well as material touching base with symphonic metal at times. A few songs also include elements from extreme metal, and we do get a few instances of songs with few or none folk music elements present as well but rather focusing on the metal aspects in a more thorough manner. This is quite the eclectic production, and a fascination for a broad variety of metal as well as a form interest in folk music will be required to get the most out of this album experience. Very much a niche album, but those with an interest in this specific niche will have another album that warrant an inspection by them at some point with this one.