. Satanath Records

Reviews: SAT289

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The creative fires of the French band Helioss continue to burn as bright as their namesake. Three years after their third album Antumbra, they now return with a new full-length, Devenir Le Soleil, set for release on April 23rd by their new labels Satanth Records and Mourning Light Records. Once again, Helioss mastermind Nicolas Muller is at the helm, joined again by vocalist D.M., but this time also aided by an extravagant array of guest performers, as well as by a live drummer — the very talented Mikko Koskinen (Nullentropy, The Lifted Veil, Proscription).

 

Musically, Helioss continue to embroider their strongly evocative music with classical orchestration, black metal, death metal, and progressive instrumental flourishes, and today, accompanied by a lyric video, we present a richly textured and kaleidoscopic track that displays all these ingredients in changing shades of darkness and blazing brilliance. Its name is “La Lèpre Des Hommes“.

 

The song turns into quite an extravagant and thrilling trip, but it begins with mystic crystalline guitars joined by the deep gritty tones of throat singing, creating an atmosphere both ethereal and ominous. But then the guitars begin to feverishly skitter and dart, accompanied by cavernous growls and methodical percussive body blows. As the chorus arrives, the riffing and the symphonic keyboards swirl and soar, and the voice rockets into screams.

 

As the song continues to progress, the guitars jab and the drumming hammers, and a beautifully fluid and soulful guitar solo adds to the music’s feeling of glorious brightness. But that turns out to be the prelude to an even more ravishing experience — an accelerated crescendo of pulsing bass, acrobatic drumming, and scintillating fretwork. The song maintains its fiery propulsiveness, with both the voices and all instruments layered to create a bewitching whirl of frenetic, pulse-driving sound — with a brief interlude that recalls the song’s haunted opening.

 

 

 

We mentioned that Devenir Le Soleil includes the participation of a significant number of guests, in addition to drummer Mikko Koskinen, and they are as follows:

 

Elisabeth Muller – violin

Count D (Seide) – vocals

Frederic Gervais (Orakle, Cor Serpenti) – vocals

Aline Boussaroque (Përl) – vocals

Romaric Lamare (Malkavian, Damage Done) – vocals

Sam Pillay (Point Mort) – vocals

Aurelien Fouet-Barak (Assent, Human Vacuum) – percussion

Raphael Verguin (Psygnosis, Spectrale, Rïcïnn) – cello

Simon C. (Athĕrĭa Conscĭentĭa, Nullentropy) – alto saxophon

Julien Simon (writer & editor, Page42.org) – lyrics on “Devenir le Soleil”

 

The album was mixed and mastered by Frederic Gervais at Studio Henosis. The releasing labels recommend it for fans of FLESHGOD APOCALYPSE, ABIGAIL WILLIAMS, SEPTICFLESH, DIMMU BORGIR, ANOREXIA NERVOSA, THE PROJECT HATE MCMXCIX, CARACH ANGREN, MIRRORTHRONE, EX DEO and KALISIA. The artwork is by Nicolas Muller.

 

https://www.nocleansinging.com/2020/03/16/an-ncs-video-premiere-helioss-la-lepre-des-hommes/

 

 

Helioss est un groupe français de Black/Death Symphonique fondé en 2009 par Nicolas Muller.

Un EP (Confessions, 2010) et trois albums plus tard (The Forthcoming Darkness en 2012, One With The Sun en 2015 et Antumbra en 2017), voici le nouvel opus intitulé Devenir le Soleil.

Petite info, Helioss est un projet studio, des concerts ne sont donc pas à l'ordre du jour.

 

Le line-up de base se compose de DM (chant) et Nicolas Muller (guitare, basse, programmation).

 

De nombreux invités sont présents sur l'album :

 

- Mikko Koskinen (The Lifted Veil, batterie) ;

- Elisabeth Muller (violon) ;

- Count D. (Seide, chant) ;

- Frédéric Gervais (Orakle, Cor Serpenti, Sa Main ; chant) ;

- Aline Boussaroque (Përl, chant) ;

- Romaric Lamare (Malkavian, Damage Done ; chant) ;

- Sam Pillay (Point Mort, chant) ;

- Aurelien Fouet-Barak (Assent, Human Vacuum ; percussions) ;

- Raphael Verguin (Psygnosis, Spectrale, Rïcïnn ; violoncelle) ;

- Simon C. (Æthĕrĭa Conscĭentĭa, Nullentropy ; saxophone) ;

- Julien Simon (paroles du titre Devenir Le Soleil).

 

Ajoutons que le superbe artwork est l'oeuvre de Nicolas et que c'est Frédéric qui s'est chargé du mixage et du mastering de l'album.

 

Si j'ai un regret aujourd'hui, c'est de ne pas avoir continué à suivre Helioss après The Forthcoming Darkness et Devenir le Soleil est une piqure de rappel... une énorme piqure de rappel !

Car oui, je commencerai par une constatation si vous le voulez bien : j'écoute Devenir Le Soleil tous les jours, sans aucune lassitude et toujours avec la même passion.

En fait, il me semble inutile de tourner autour du pot : Devenir Le Soleil est une tuerie, une pièce maîtresse du style ; cet album est riche, puissant, mélodique et est doté d'une production remarquable, absolument idéale pour une musique aussi imposante et variée.

 

 

 

Les trois premiers morceaux nous plongent dans ce style que j'adore, un Black/Death Metal mélodique gorgé d'éléments heavy, sympho ou néo-classiques, alternant tempi speed ou plus mesurés ainsi qu'une alternance chant black / chant death. Je trouve que ...Et Dieu Se Tut incarne, dans l'approche, une tendance un peu plus tournée vers le black mélodique tandis que A Wall Of Certainty s'avère plus heavy/death, enfin The End Of The Empire propose un boulot assez poussé sur la guitare lead et des incursions plutôt prog.

 

Poussant plus loin l'approche mélodico/sympho lors de son ouverture, Let The World Forget Me apporte ensuite des éléments lorgnant sur le Doom Sympho ou le Prog et peut parfois évoquer Dimmu Borgir. Le solo de guitare est admirable (ce sera une constante sur l'album). Ce qui me donne l'occasion d'indiquer que techniquement, on est sur du haut niveau.

Singularity est le titre le plus direct de l'album (le plus court aussi), il est rentre-dedans quasiment de bout en bout, mais cela ne l'empêche pas de nous proposer, dans son dernier tiers, un excellent passage instrumental où claviers, violon et violoncelle sont en osmose.

Ce n'est pas avec An Endless Stream ou La Lèpre Des Hommes (et son ouverture atmosphérique) que l'on va diminuer la pression, toujours aussi varié voire imprévisible, on sent qu'indéniablement Helioss a beaucoup à dire et qu'il le fait bien, sans longueur et en demeurant toujours cohérent lorsqu'il s'agit d'imbriquer les styles.

 

On ne peut pas s'arrêter en si bon chemin, c'est ainsi qu'Helioss poursuit sa quête de la perfection et de la diversité musicale en nous offrant une pièce de vingt-quatre minutes divisée en cinq parties, avec la participation de cinq vocalistes différents, impliquant nombre de variations vocales mais aussi instrumentales.

 

On démarre en douceur avec les claviers puis on part sur du black mélodique bien percutant, sans trop de fioritures. Des vocaux parlés s'invitent (on pense un peu à Bal-Sagoth), le violon et un chant clair également puis, introduit par le piano, c'est sur fond de guitare acoustique et d'une mélodie sombre que le chant féminin intervient, on a une évolution profondément différente de tout ce qui précède... évidemment, lorsqu'on part vers des horizons plus agressifs, le chant suit dans cette optique. Retour du piano puis sur un tempo lent, on a un chant extrême ou clair, une mélodie orientale est introduite, Helioss n'est vraiment pas avare en changements d'ambiances sur cette compo, n'oubliant pas les incursions prog et les aspects sympho. Le chant peut également se faire hardcore, le saxophone participe à l'aventure, le piano met un point final à l'aventure... preuve est faite que la formation ne s'impose strictement aucune limite.

Si c'est au sein de ce titre que les passages les plus torturés sont élaborés, on retiendra en particulier l'incroyable diversité des atmosphères.

 

C'est avec l'instrumental Now... Shine! que nous prenons congé, il évolue dans une veine plutôt doomesque sur une bonne partie et nous donne l'occasion de découvrir d'autres ambiances, notamment avec un bon solo de guitare puis avec le violoncelle qui prend le pouvoir jusqu'à la fin du titre.

 

 

 

Que dire en définitive ?

Que cet album fait partie de ce que j'ai entendu de mieux dans le genre depuis un moment ? Que la richesse des compositions est telle que les écoutes ne peuvent qu'être nombreuses ? Que l'interprétation et la production sont impressionnantes ? A toutes ces questions, le OUI est de rigueur.

 

Je suis franchement impressionné par cette maîtrise, cette maturité, et ce à tous les niveaux. Indéniablement, avec Devenir le Soleil, nul doute qu'Helioss ne peut que se diriger vers les sommets.

C'est ainsi que je vous recommande de vous précipiter sur ce grand cru 2020 !

 

https://www.auxportesdumetal.com/reviews/Helioss/helioss-devenirlesoleil.html

Studio project, HELIOSS, was created by Nicolas Muller in 2010. His intent was to include many guests artists and sounds including baroque and orchestral bits. "Devinir le soleil" is their fifth release, bringing to fruition pieces of past works, and was recorded between January and November 2018. This French, melodic, black/death band packs a powerful punch with deep vocals. All in all it flows well, the rifts are incredible as well as the orchestral and baroque parts tantalize the eardrums. "Devinir le soleil" was produced superbly, like a well-oiled machine all parts fit just where they are supposed to.

 

“…Et Dieu se Tut" - This is a song that dives right into its heavy currents. Swept away by powerful vocal prowess, that deep and pleasant voice that makes this song so amazing. Not to mention the speed plucking on guitar. This song rock your socks right off.  "The End of the Empire" - Face melting guitar rifts! Scorching the darkness in your soul. Illuminating the magic of melody. With screaming voices that relinquish anguish to the void. "Let the World Forget Me" - Epic melodic sounds, married to the haunting depth of the darkness inside. As the beat picks up the vocals become richer. This is angst defined.

 

"An Endless Stream" - A name that is reminiscent of what runs underneath the rainbow bridge. The rainbow bridge, I had to see someone across that bridge not too long ago. A music man, one who was as obsessed with music as I am. My boyfriend, may he rest peacefully. The title of this song made me think of that. And the melodic touches in the song sing perfectly to the pain it envelopes. Some music speaks your soul, when you have no words. "Devinir le soleil" - Beautiful and soft orchestra open my heart to the aching melody. Peaceful and calm, flowing with the aching rivers in my heart. Then, it reaches a climax and the guitar and vocals hit hard. Vocals with such depth.

 

This has been a great album to review. One that I knew I liked the moment I started playing it, which isn't the case for all albums I review. Therefore, Id define this as easy listening as it flows so well. The cover art is worth checking out too. I will include a picture of it at the top of this page. As well as a link to one of my favorite song on the album. Check it out. The melodic part is lush beauty. And not to forget, HELIOSS sent a lyrics package along with their promos. So few bands do, and it is one of the things I appreciate most. It helps me rate the songs when I have the lyrics as well. Thanks for that HELIOSS!

 

http://www.metal-temple.com/site/catalogues/entry/reviews/cd_3/h_2/helioss-devinir-le.htm

 

 

Screen of review.

 

https://www.dargedik.com/2020/05/helioss-devenir-le-soleil-2020-resena.html

 

 

Helioss  are  a  band  from  France  that  has  had  music  reviewed  before  in  this  zine  and  on  this  recording  plays a  very  melodic,  progressive  and  symphonic  mixture  of  black  and  death  metal  and  this  is  a  review  of  their  2020  album  "Devenir  Le  Soliel"  which  was  released  as  a  joint  effort  between  Satanath  and  Mourning  Light  Records.

 

  A  very  fast  and  melodic  sound  starts  off  the  album  along  with  a  great  amount  of  blast  beats  while symphonic  elements  are  also  mixed  into  the  heavier  sections  of  the  music.  Vocals  also  bring  in  a  mixture  of  death  metal  growls  and  black  metal  screams  as  well  as the  solos  and  leads  also  adding  in  a  lot  of  melody.

 

  Throughout  the  recording  you  can  also  hear  a  decent  mixture  of  slow,  mid  paced  and  fast  parts  while  spoken  word  parts  can  also  be  heard  on  a  few  tracks.  The  music  also  brings  in  a  great  amount  of  prog  metal  elements  along  with  some  of  the  tracks  also  being  very  long  and  epic  in  length.

 

  One  track  also  introduces  stringed  instruments  onto  the  recording  along  with  all  of  the  drum  beats  being  programmed.  A  lot  of  the  solos  and  leads  also  add  in  touches  of  the  neo-classical  and  shred  style  and  as  the  album  progresses  clean  playing  and  melodic  male  and  female  vocals  can  also  be  heard  briefly  as  well  as  the  synths  adding  in  a  small  amount  of  psychedelic  influences  and  the  album  closes  with  an  instrumental.  The  production  sounds  very  professional  while  the  lyrics  are  written  in  a  mixture  of  French  and  English  and  cover  dark  and  scientific  themes.

 

  In  my  opinion  this  is  another  great  sounding  recording  form  Helioss  and  if  you  are a  fan  of  melodic,  symphonic  and  progressive  black  and  death  metal,  you  should  check  out  this  album. 

 

http://darkdoomgrinddeath.blogspot.com/2020/04/heliossdevenir-le-soleilsatanath.html

 

 

Liegt es daran, dass HELIOSS ihr Dasein als reines Studioprojekt von Nicolas Muller fristen und deshalb bisher kaum wahrgenommen wurden? Oder daran, dass die ersten drei Veröffentlichungen selbstproduzierte Werke waren? Immerhin gibt es HELIOSS seit 2009 und ein Jahr nach der Gründung erschien die EP "Confessions", auf die - inklusive "Devenir Le Soleil" - vier mit Gastmusikern eingespielte Vollalben folgten. Den Gesang bestreitet seit dem 2015er Album "One With The Sun" DM, der aktuell auch einer ganzen Reihe anderer Bands seine Stimme leiht. Egal. Was auch immer HELIOSS bisher unter dem Radar hat fliegen lassen: An der Musik liegt es nicht.

 

Denn verortet sind HELIOSS im Extreme Metal, an dessen Grundgerüst aus Black und Death Metal weitere stilistische Elemente rütteln. Seien es da vom Hard Core inspirierte Zornesausbrüche mit Stakkato-Salven ('A Wall Of Certainty'), volatile Wave-Momente samt lässigem Saxofon ('Singularity'), kontraststarke, leichte als auch epische Melodien, bei denen mir COR SCORPI in den Sinn kommen. Die Tasten trumpfen nur gelegentlich, aber auch dann nicht allzu stark auf und üben ihre Wirkung eher sanft unterstreichend aus. Doch egal, was sich da unter Wucht, Aggression, Epik, Sanftheit und energetische Quecksilbrigkeit mischt, HELIOSS machen aus dem Vielerlei eine Einheit ohne Sperrigkeiten. Selbst dann, wenn sie ihre Bandbreite noch erweitern wie im vierundzwanzig Minuten langen Titeltrack, der das Gros der Gastmusiker beschäftigt (Auflistung siehe unten). Neben melodiös-majestätisch kreisenden Melodien, zuweilen mit scharfen Kanten finden orientalische Melodik als auch traurige Celloklänge ihre Nischen und vokal erweitern HELIOSS um melancholischen, chansonartiger Gesang und einmal sogar um kurz aufblitzende SOLEFALD'sche Überspanntheit. All das sind wesentliche Akzente, die den über dem ganzen Album thronenden volltönenden Growls von DM einen passenden Rahmen, eine lebhafte Kulisse bieten und den Kosmos von "Devenir Le Soleil" strahlen lassen, in dem das vierminütige instrumentale Outro 'Now... Shine !' einen letzten und selbstbewussten Glanzpunkt setzt.

 

Kurz gesagt: Auf "Devenir Le Soleil" fusionieren packende Melodien mit Schwärze, Aggression, Kraft, Geschwindigkeit mit einem Hauch Exzentrik, auf dass einem die Songs mit Leichtigkeit nur so um die Ohren fliegen. Und damit haben mich HELIOSS eiskalt erwischt.

 

https://www.bleeding4metal.de/index.php?show=review_de&id=11476

 

Prendre l’accent belge. « Les oies! Le troupeau de moutons ! L’omelette des Titans avec huit douzaines d’œufs ! Le banc de poissons ! Le bœuf, tu vas voir ça fond dans la bouche ! La vache, les veaux, parce que séparer les familles, ça il faut pas faire hein, la montagne de caviar, gros grain ! Le chameau, c’est drôlement farci ! Avant de passer à la suite, l’éléphant aux olives ! » Vous vous sentez l’appétit d’Obélix ? Vous allez en avoir pour votre argent!

 

Comme aurait dit Michel « Evil Butcher » Fugain : c’est la fête ! Le quatrième travail d’Helioss, le projet black-death français du sieur Nicolas Muller, est définitivement placé sous l’auspice de l’opulence. Tel le cuisinier des Douze travaux d’Astérix, Nicolas, acoquiné de D.M, chanteur attitré depuis trois albums maintenant, met les petits plats dans les grands et sort un album énorme. Très dense. Trop dense ? C’est peut-être le seul bémol que l’on pourra trouver à Devenir le soleil: si l’on veut s’offrir l’œuvre d’un seul coup, on affronte le plat de résistance qu’est le titre éponyme un peu entamé par la profusion de riffs, changements de rythmes et idées qui parsèment les sept morceaux précédant le moment fort -vingt-quatre minutes de foisonnement- de l’album. Riffs effrénés, shred endiablé, Helioss déroule sa belle mécanique désormais parfaitement rodée. DM growle sur fond néoclassique et rythmiques à fond les ballons. Le projet Frenchie n’est cependant pas dans la redondance puisque certaines nouveautés sont au programme : la touche française, présente dès The Forthcoming Darkness, mais très significative depuis One With the Sun, s’étoffe encore via Devenir le soleil, et s’accompagne d’une orientalisation des saveurs. Des psalmodies arabes de "… Et Dieu se tut" aux violoncelles « tziganes » de "Singularity" rappelant - fortuitement - Thy Catafalque, en passant par les râles tibétains de l’inquiétant "La lèpre des hommes", Helioss nous fait plus voyager qu’à l’accoutumée.

 

Du coup, à la versatilité habituelle du projet, s’ajoute une ambiance spéciale, francophone et inquiétante, que l’internationalisation des sonorités rend romanesque. L’extraordinaire "A Wall of Certainty", efficace en diable et surprenant par ses accents thrash-crossover prononcés - quels chœurs étonnants ! - n’est qu’une (belle) exception à l’orientation générale d’une œuvre stimulant l’imaginaire, tout en restant éprouvante pour la nuque de l’auditeur. La frénésie de l’œuvre n’est cependant que le prélude au titre éponyme, l’effort le plus abouti du groupe, conçu comme un récit fantastique, chanté et raconté en français. Le travail effectué sur les voix, qui narrent successivement l'histoire, n’a d’égal que l’enchaînement sans fin de riffs, solos et interludes divers et variés. DM s’y voit épaulé de cinq comparses chanteurs qui apportent une palette d’intonation, timbres et scansions rarement atteinte dans notre microcosme métallique. A tomber par terre. A noter que pour les lyrics de ce titre, Nicolas a compté sur l'apport de Julien Simon, auteur aux multiples facettes. L’œuvre colossale s’achève sur un instrumental de bon goût, "Now… Shine!", où l’incontournable Raphaël Verguin - présent sur l’ensemble de la production de France et de Navarre tellement il est actif ! - accompagne Nicolas dans cet au revoir un brin mélancolique. Au revoir, mais pas adieu, tant Devenir le soleil possède un goût de revenez-y.

 

 

 

« Vous en reprendrez bien une petite lichette ? Ce n’est fait qu’avec des bons produits, ça ne peut pas faire de mal ! » Nicolas, l’un des meilleurs chefs français, décroche sa troisième étoile avec un Devenir le soleil époustouflant de quantité et de qualité. Prenez-votre temps, on n’est pas au McDo ! Assimiler la richesse de l’œuvre ne se fait pas en un jour, mais le jeu en vaut la chandelle. Helioss étoffe encore une discographie qui, pour l’instant, n’est peuplée que de pièces essentielles. Chapeau !

 

http://www.leseternels.net/chronique.aspx?id=18314

 

 

Hacía tiempo que no escuchaba a esta banda francesa que responde al nombre de HELIOSS y que actualmente está formada por dos miembros, el principal compositor e instrumentista Nicolas Muller y el vocalista DM. Recuerdo que en 2012 reseñé su primer larga duración, titulado “The Forthcoming Darkness”, que venía precedido del EP “Confessions” y que fue seguido por dos álbumes como “One With The Sun” y “Antumbra” que no he tenido ocasión de escuchar todavía. En cualquier caso el proyecto sigue manteniendo ese interés por el Metal extremo de tintes sinfónicos y progresivos de antaño, algo que queda más que claro cuando se presta atención a su nuevo lanzamiento, un ambicioso álbum que han editado los sellos Satanath Records y Mourning Light Records y que ha sido bautizado como “Devenir Le Soleil”.

 

Como decía antes Nicolas Muller es el principal compositor en HELIOSS, de hecho ha escrito casi todo el álbum, a excepción del tema homónimo que es un monumental corte de veinticuatro minutos dividido en cinco partes que fue gestado junto a Julien Simon, quien se encargó de la letra, escrita mayormente en francés (aunque en el resto del álbum predomina el inglés). Éste es probablemente el tema insignia del disco, y no solo porque da nombre a todo el álbum sino por la variedad y riqueza de su contenido, además de ser el que cuenta con más vocalistas y músicos invitados. Y es que “Devenir Le Soleil” es fruto del trabajo de un buen número de músicos y vocalistas, de hecho es el primer álbum de la banda en el que hay una batería real, tocada por el finés Mikko Koskinen (THE LIFTED VEIL). Nueve temas en total entre los que encontraremos un amplio espectro sonoro, siempre con esa base de Black / Death Metal a la que se enriquece con melodías, ambientes sinfónicos y desarrollos progresivos en un imponente cóctel sonoro que hay que tomar con calma para poder digerir como es debido.

 

Sesenta y seis minutos y seis segundos es lo que dura “Devenir Le Soleil” en su viaje, una experiencia sonora exhaustiva que puedes escuchar una y otra vez sin dejar de descubrir algo nuevo con cada nueva vuelta. Un trabajo de lo más ambicioso, complejo y majestuoso a partes iguales, que alcanza un gran nivel tanto en su ejecución como en su parte creativa, de la que es mayormente responsable Nicolas Muller, quien incluso se ha encargado del artwork que hay en la cubierta, aunque como apuntaba anteriormente es también fruto de la colaboración de un amplio elenco de músicos y el vocalista DM. El resultado es una obra con la que HELIOSS se aproxima a lo más alto del Metal extremo, si bien es cierto que la banda aún puede aspirar a más si sigue trabajado duro, de momento ya han logrado un álbum tan respetable como el que nos ocupa, el cual recomiendo a todo aquel que esté interesado en el Black / Death Metal sinfónico y progresivo.

 

https://noizzwebzine.blogspot.com/2020/10/helioss-devenir-le-soleil.html

 

 

 

Two-man French band Helioss describe their sound as Symphonic Black/Death Metal, and on their fourth album, Devenir le soleil, I'm not going to argue with that. While Nicolas Mueller handles guitars and bass and Thomas Blanc (a.k.a. DM) is on vocals, this album contains no less than twelve guest musicians for drums, additional vocals and percussion, cello, and even a goddamn saxophone, which might lead you to believe this is a massive and overwrought production. Well, it's certainly the former, but after some listens, I'd have to say it's too good to be considered the latter.

 

Devenir le soleil is an ambitious album filled to the brim with challenging and complex song structures, so much so that it'll take a few listens to understand what the hell you're even listening to. The songs are written in both French and English and contain a fair few progressive elements, which goes a long way in making this such an accomplished and individual release. Highlights include "La lèpre des hommes", which starts with shamanic chanting before going down a strange and serpentine progression before returning to the chants, and the colossal 24-minute centerpiece of the title track, a multilayered epic full of hair pin turns and sudden rises and falls that'll leave you breathless until the very end.

 

I can't say if this is the band's best or most ambitious work, but it is a high-quality release capable of cramming in every idea possible without making it sound bloated in the slightest. If you like your Black/Death long-winded and grand, Helioss surely have you covered.

 

https://www.metalcrypt.com/pages/review.php?revid=12157

 

 

C'était inévitable… HELIOSS était destiné à notre section "Sélection du site" ou devrais-je dire "Coup de cœur d'un chroniqueur"…

Forcément, ce qui devait arriver… arrive !

 

Un EP puis trois LP plus tard, HELIOSS est au firmament et nous revient avec… "Devenir Le Soleil". Un signe ?

Publié en plein confinement et en attente de mon exemplaire physique adressé par DM comme toujours, le projet uniquement studio de Nicolas Muller, esthète français, était plus qu'attendu par des connaisseurs, curieux de voir/entendre quelle direction allait prendre HELIOSS.

 

Comme à chaque fois, le travail est dense et terriblement copieux. Une fois n'est pas coutume, il faut déguster et savourer l'ensemble. L'artwork est superbe, le livret complet (toutes les paroles sont livrées, ce qui rend l'expérience passionnante).

Assurant à merveille le lien avec son aîné, "… Et Dieu Se Tut" déboule en pur produit estampillé HELIOSS : c'est avec bonheur qu'on retrouve ce Black/Death Sympho, porté avec la voix de DM, à nouveau. Le refrain accrocheur de ce premier titre fait mouche : mélodieux et porté par son chanteur, il marque instantanément.

"A Wall Of Certainty" enchaîne, accentuant d'un niveau encore la puissance et la vitesse délivrées. C'est indéniablement la batterie qui ici s'illustre : c'est ainsi l'occasion de noter que pour la première fois, Muller a décidé de faire appel aux services d'un véritable batteur (Mikko Koskinen sur tous les morceaux), ce qui permet de trouver véritablement un son plus "vivant", plus direct.

Les invités sont d'ailleurs nombreux, proposant des sonorités issues d'un saxophone alto, violon, violoncelle… Mais j'y reviendrai plus tard dans cette chronique pour le monument de cette œuvre… Le travail aux guitares est tout simplement incroyable : entre les plans de shredder sur "The End Of The Empire", les soli, les innombrables breaks qui parsèment ce "Devenir Le Soleil", Nicolas Muller nous régale littéralement.

 

Son œuvre permet de jouer avec chacun des auditeurs qui tentera l'aventure : il "calme" le jeu avec sophistication ("Let The World Forget Me", "An Endless Stream"), délivre des pièces grandioses, parmi lesquelles je ne peux que vous citer pour exemple "La Lèpre Des Hommes" qui constitue mon morceau préféré de l'album avec DM. En effet, il résume à merveille tout ce que ce projet fait de mieux : des paroles empruntes de misanthropie, un chant growlé/éructé, un refrain féroce, une introduction posée (teintée de timbres tibétains), un riff de guitare sur le couplet ultra redoutable. Un bijou.

 

Mais telle une poupée russe, on découvre en huitième position le titre éponyme… et ses vingt-quatre minutes !

Ce monument (qui représente ainsi une sacrée portion des soixante-et-une minutes de la galette !) est le seul morceau dont les paroles ne sont pas de Nicolas mais par Julien Simon. Ce poème est mis en musique par le maître de maison mais le chant est réparti en cinq zones avec à chaque fois une personne différente derrière le micro.

CountD, puis Frédéric Gervais, Aline Boussaroque, Romaric Lamare et Sam Pillay.

Cinq parties, cinq thèmes, cinq ambiances sur la lumière : Disparue, Brûlante, Morte, Absente, Éteinte.

Des ambiances "Moyen-Orient", des vers déclamés avec une voix growlée, des instruments originaux que je vous laisse découvrir, tout fonctionne, ABSOLUMENT tout ! Romaric Lamare proche d'un David Draiman (DISTURBED) offre une teinte plus qu’intéressante.

Mon immense coup de cœur est attribué à Aline Boussaroque qui surprend avec sa prestation calme et posée qui semble dénoter avant un passage totalement habité où elle éructe avec une folie et une beauté incroyable. Les poils dressés dès la première écoute et à chaque fois depuis ! Mais quelle prestation ! Incroyable.

Ce titre concept est tout bonnement phénoménal… qui s’enchaîne avec un dernier morceau instrumental ("Now... Shine!"), savamment positionné pour achever l'auditeur par un final planant et enlevé...

 

Ce n'est pas commun mais je suis terriblement heureux de ne pas avoir lâché ce groupe, d'avoir suivi chaque pas supplémentaire dans sa discographie : HELIOSS se déplace avec des bottes de sept lieues, tel un géant. Cet album est une fantastique aventure, un régal pour les oreilles car il propose une ambiance grandiose où pour une fois la langue de Molière est cohérente à mes "yeux" ! Doté d'une production effarante de précision et d'intelligence, rien ne peut véritablement être reprocher à cet immense travail.

Nicolas Muller n'en finit plus de m'impressionner et je peux que modestement pousser ce "Devenir Le Soleil" sous la lumière des projecteurs de NIME…

Nous sommes loin du mythe d'Icare, car en se rapprochant de l'astre, HELIOSS ne verra pas ses efforts fondre au soleil mais bien éblouir de toute sa splendeur.

 

Travail titanesque pour résultat marquant en mode triomphe romain.

 

http://metal.nightfall.fr/index_14497_helioss-devenir-le-soleil.html

 

Os franceses Helioss eram-me desconhecidos (e como eles tantos outros), o que é bom, porque desta forma e perante este vasto mundo do metal, estou a ser constante surpreendido. Pela positva. Dizer que eles tocam um black/death metal melódico e sinfónico talvez os coloque num pobnto em que se pense “então, isso não é surpresa nenhuma”. E não, o estilo em si, não é surpresa e a forma como apresentam também não é propriamente original. Há, contudo, algo que fica normalmente esquecido destas contas – identidade. Exactamente, a banda apresenta uma identidade própria (onde não se exclui as suas influências mas isso já é outra questão) que nos consegue cativar sem grandes dificuldades. E não há nada melhor que temos uma banda que não conhecemos de lado nenhum e conquista-nos à primera. Para quem gosta de melodia sinfónica a par de brutalidade metálica, recomendado.

 

https://worldofmetalmag.com/wom-reviews-helioss-hinayana-sinistral-king-anamnesi-greybeard-the-big-jazz-duo-the-lightbringer-bishop-of-hexen/

 

Dalla Francia, ecco arriva gli Helioss, compagine nata originariamente come one-man-band di Nicolas Muller, ora invece accompagnato da tal DM (un altro di quelli che ha almeno 27 progetti paralleli) e da Mikko Koskinen (dei Proscription) alla batteria. Il connubio di questi tre artisti ha portato al qui presente 'Devenir Le Soleil', un lavoro straordinario di black death sinfonico. Francamente non conoscevo la band e dato che questo è il quinto album, credo che mi andrò a ripescare i precedenti lavori visti i contenuti davvero ragguardevoli di codesto. Forte di una ottima produzione che esalta i suoni bombastici di 'Devenir Le Soleil', il disco è un susseguirsi di bombe di un estremismo metallico fatto di eccellenti orchestrazioni che esaltano un tappeto ritmico davvero dinamico, fatto di cambi di tempo da urlo e riffoni belli violenti. I nove brani si infiammano che è un piacere dall'esplosiva apertura di "...Et Dieu Se Tut", alla successiva "A Wall of Certainty", un pezzo che nella sua parte pianistica mi ha evocato gli austriaci Angizia. Per me godimento puro soprattutto per la capacità di saper variare offrendo una tempesta sonora abbastanza originale (i contatti con i nostrani Fleshgod Apocalypse non sono cosi scontati), dato che nel sound del terzetto non compaiono solo sonorità estreme. Se penso alle linee di chitarra di "The End of the Empire", ci trovo infatti puro heavy metal classico anche se poi la song va a scavare in meandri più oscuri ma altrettanto melodici, lanciandosi poi in cavalcate arrembanti e arabeschi spettacolari. Il disco per me è una bomba, ve lo scrivo e sottoscrivo. Basti ancora dare un ascolto a random alla più tiepida e controllata (almeno all'inizio) "Let the World Forget Me" o alla schizofrenica "Singularity", dove compare il violoncello di Raphaël Verguin (uno che abbiamo già trovato negli In Cauda Venenum o negli Psygnosis) e il violino di Elisabeth Muller. Ma le ospitate non terminano qui, visto che la title track (oltre 24 minuti di durata) vede la comparsata di un elevato numero di ospiti (provenienti da altre band) che si alternano dietro al microfono (ma c'è anche un percussionista ad affiancare Mikko) in una suite davvero da applausi (per cui sarebbe quasi un delitto poterne sviscerare i molteplici dettagli e la ricercatezza dei suoni), in cui poter apprezzare tutte le qualità musicali di questo eterogeneo collettivo di artisti, in un brano che oltre a richiamare in generale i maggiori compositori classici, chiama inevitabilmente in causa anche i Ne Obliviscaris e un vecchio disco dei francesi Kalisia ('Cybion'), in un pezzo incredibile che da solo varrebbe l'acquisto di questo lavoro che si candida a questo punto ad essere nella mia personale top ten del 2020. Complimenti!

 

https://thepitofthedamned.blogspot.com/2020/11/helioss-devenir-le-soleil.html

 

Познакомлю вас сейчас с крутой Progressive Death/Black Metal командой из Франции. Возможно вы и не слышали про такую, а может быть и да. Потому что этот творческий дуэт включился в розетку в 2009 году. И с того времени музыканты соорудили четыре полноформата,

Командует парадом здесь господин Nicolas Muller - Guitars, Bass, Drum programming. Попервоначалу он ангажировал другого певца, но в итоге пригласил в 2014 году вокалиста, который шифруется под буквами DM. Кстати, этот — в теме камрад, его команды, где он отжигал - Celestial Swarm, Disgraved, Gravefields, Hoeverlord, Kalmhain, Khoraja, Lycantrophilia, Pyogenic, The Whole Truth, Thermonuclear, Wrath from Above, ex-Digital Prison, ex-Dirtyprotest, Gastropode. Надо сказать, что Мюллер пригласил еще несколько человек для записи, — одиннадцать, (читаю буклет) среди которых - пять вокалистов, альт саксофонист, скрипач, виолончелист, ладно драммер хоть один.

И вот еще что, метал-архивы считают, что HELIOSS играет Symphonic Black/Death Metal. Весьма вероятно, они когда-то и играли в означенном стиле, но сейчас — Progressive. В этом можно оперативно убедиться, даже если быстро прозондировать альбом. Для меня важно, что они на самом деле исполняют Black/Death. Так и есть, и это очень техничный экстремальный музон. Даже если бы его сыграли безо всякого прогрессива, то он бы неплохо слушался. Однако господин Мюллер (музыка и лирика) ставит перед собой более сложные задачи. За что честь ему и хвала.

Безо всякой раскачки он как раз и начинает дэтовым и блэковым ураганом, стремительным и жестким. Чем наверно перехватил дыхание у людей, которые привыкли послушать прог типа Opeth. Но тут уже вдруг включились клавиши, - сначала акустика - фортепиано, а потом и более синтезаторные, более симфонические. Два вокала пробились: жестокий и чистый.

Пора бы камраду Мюллеру заиметь супер-ударника типа Mikko Koskinen, а то так и придется его выписывать из Финляндии. Это я к тому, что в этой прогрессивной работе, ударник, который так молотит по этим дорогам судьбы, это очень важный человек. А с другой стороны - вот вам Микко, отбарабанил как бог, везде вписался, задал адовый темп и небесные сбивки, вот этот ритм-секционный кошмар, который так нравится прог-дэтстерам.

Пара слов про шестерых вокалистов. Эта боевая группировка внутри группы — kampfgruppe, как я послушал, была собрана не зря, ибо обеспечила совершенное покрытие своей темы: хоровое, диалоговое и «конфликтное» исполнение. Ну, тут можно было поразбираться по вокальной эквилибристике, потому что композитор - господин Мюллер отдельно работал над этим вопросом, составлял карту-схему движения каждого вокала. Отмечу, что работа основного вокалиста - ДМ заслуживает отдельной похвалы, в его загашнике несколько видов вокала, от внятного гроулинга до чистого сильного, который он не прячет за стену звука, ибо это самостоятельная и влиятельная единица в этом металлическом произведении.

Да, в некоторых местах - это Symphonic Black/Death Metal, так получилось, и это крутое музыкальное воплощение бригады. Но гораздо чаще это прогрессив, ибо композиторское мастерство Мюллера зачастую перешагивает простые неоклассические образчики, которыми балуются отдельные наши продвинутые металлисты, заводя HELIOSS в красивые экспериментальные и техничные дебри гитарной и клавишной работы, что усугубляется экстремальностью избранных стилей да и неординарной вокальной практикой. Ко всему сказанному добавлю - Мюллер - отличный мелодист,

Отдельная песня - Devenir Le Soleil — это вообще мини-альбом на 25 минут(!). Mеlodic death metal — doom death metal, замешанный на хэви, подсознательных фолк-мотивах, треш-пробоях, неоклассике и страстью к театрализованным постановкам. Тут же был задействован чистый женский вокал, переходящий в экстрим.

 

https://vk.com/wall216331265_4578

We at Metallian Towers are not about to disagree for once when Helioss claims to be a “symphonic” band. There is one too many bands whose only notion of being ‘symphonic metal’ is to have synthesizers (or two) and shy away from the music of the gods and actual metal. France-based Helioss can justifiably lay claim to the term. It does not make the band a decent option for metal fans or even metal, but Devenir Le Soleil (‘To become The Sun’) is as legitimate as it gets in its chosen sub-genre. It is not difficult to see and hear the band’s dedication, detail orientation and toil to its art.

 

Opening track Et Dieu Se Tut immediately makes the listener reference Dimmu Borgir with all the fancy instrumentation that goes with it, but Helioss has a thing or two on the more famous Norwegians. This song, and its follow-up A Wall Of Certainty, begin with speed and on a war footing before diversifying, slowing down, drenching us unfortunately with the synthesizers. The latter track especially has adept guitar work. Scoot forward to Let The World Forget Me and you will hear a melody cloned from Eliminator’s Last Horizon. La Lepre Des Hommes begins with a chant reminiscent of the dark monks of yore. The album’s coup de grace is the 24-minute long title track, which throws anything and everything at the listener. This opus features instruments of different varieties, symphonic passages, rapping vocals, Classical music and that is just a sample of what is in store for you.

 

Three more things worth noting: it is obvious by now that Helioss is about all things related to the sun. The band’s monicker, album title and even conceptual cover artwork do a fabulous job of bringing everything together. As well, you may have noticed by now, that the lyrics and titles mix English and French at random. Finally, the album introduces a real-life and actual drummer to the mix. That is an improvement over a soulless drum machine any old day. It is ironic, however, that the drumming sounds as sterile as a drum machine. The toms, in particular, may actually be the result of a computer recording. Oh well.

 

Devenir Le Soleil is hardly the stuff of metal dreams, but it sure is the stuff of symphonic rock dreams.

 

http://metallian.com/helioss.php

 

 

French symphonic black metal. Could it get any better? It probably can but I cannot see how right now. If you like stuff like Limbonic Art or Emperor you might actually like this too. But the first band that actually sprung to mind was Obsidian Gate. I don’t really know what it is but there is something to this that really appeals to me. I know it might be an oxymoron but I feel happy when I listen to this. There is a vibe of hope. As strange as it might seem. From the start I have had a nagging feeling that this reminded me of a certain band but it wasn’t until now that it hit me. This at times make me think of Cradle Of Filth. This one I really like.

 

http://battlehelm.com/

 

 

This band has very adequate name to the music that they play on this recording. This is a fast album, an excellent mix of progressive power/death metal with various death metal vocals (mostly) and plenty of neo classical speed metal guitars (Et Dieu Se Tut). Music has both brutality and aggression condensed in sophisticated guitar work, also whole bunch of intense guitar shreds and leads with shining solos on top of it. Some orchestrations that they have in songs work very well for symphonic side of the band. This album is just thriving from one amazing idea into next – a piano in A Wall Of Certainty give you another taste of classical music which is present in their songs. One of their virtuoso track is another very fast song The End Of The Empire with amazingly performed guitars. Speed, heaviness and catchy orchestrations is the song Let The World Forget Me or you also have some of it in a track that follows right after, which is Singularity. With each and every minute that is passing on, music is getting more powerful and flawless. Nicolas Muller (guitars, bass) who is a main composed in the band had done incredible technical musical arrangements in songs that are undeniably great anticipated for music in sense of perfectionism. An Endless Stream has a feel of neo-classical black metal and they never resign to have some melodies in music or just those storming fast guitar riffs that heavy metal bands have. A perception of how this album should be written is Helioss the great attribute, because when thinking of putting music together by them, they pushed their vision of making metal to high level of performance.

 

Brutal vocals on this record are neither good nor bad, just decent sounding - surely they are not as flexible and finesse as music itself. The thing is that in song Devenir Le Soleil they showed off that they are capable to do it differently. Here, they used a wide spectrum of melodic vocals (more power metal style) that sound more majestic, just excellent. Even those growls with French lyrics sound better when expressed aggressively like in this track... I feel it should be done like this - with clean vocals on the entire record, not just in this one song that is over 20 minutes long, epic death and power metal track with cello, make-female vocals, ethnic influences, melodies, speed metal guitars and cabaret style musical moments... Album has quite a list of guest musicians; they mainly feature in this very song.

Here is also an instrumental track called  Now... Shine!, which is a solid metal tune with some drama-like musical fragments.

 

It is a superbly dynamic and sensational album of this year. There is lot of great music to be heard if you decide to check this record out, big time!

 

http://monarchmagazine.weebly.com/helioss-devenir-le-soleil-satanath-records--mourning-light-records.html